Ce samedi 5 septembre, malgré des blocus de dernière minute (1), l’assemblée générale de notre association du Mémorial des batailles de la Marne s’est tenue comme prévu.
Discours d’accueil
En ouverture de séance, M. Auguste HERY rappelle aux adhérents de façon synthétique les diverses carences et entraves et surtout le mutisme total des dirigeants élus en avril 2008.
C’est ce black-out persistant qui a conduit une partie des administrateurs, lors du conseil d’administration du 15 juin, à constater la démission de fait de ces dirigeants et à engager des actions de sauvegarde de l’association.
Depuis février 2009, la sous-préfecture est informée de l’ensemble de ces événements.
Élection du conseil d’administration
M. Auguste HERY annonce ensuite le résultat du vote dont le dépouillement s’est déroulé quelques minutes plus tôt :
- Courriers reçus : 154 ; votes exprimés : 149.
- 25 administrateurs et 2 vérificateurs aux comptes sont élus avec un nombre de voix entre 142 et 149.
Le travail à venir
Lecture est alors donnée des grands axes qui vont guider l’association dans les prochains mois.
1 - Une phase administrative orientée conciliation
Afin de reprendre enfin le véritable travail de Mémoire, des actions en lien avec nos obligations associatives vont être nécessaires.
· Faire le point sur les comptes de l’association,
· Remettre en place une organisation de travail pérenne.
· Obtenir le passage de témoin des anciens dirigeants.
Espérons pour ce dernier point que ceux-ci auront la même volonté conciliatrice que nous. Auguste HERY rappelle le contexte :
Ces trois anciens dirigeants ont décidé en septembre 2008 la création d’une nouvelle association, avec des buts légèrement différents : la notre, guidée historiquement par le travail de Mémoire, puis la leur, orientée ‘tourisme de Mémoire’. On regrette qu’ils n’aient pas eu la délicatesse d’en informer au préalable le conseil d’administration.
Aujourd’hui, ils ne peuvent, de bon sens, monopoliser la direction des deux associations, encore moins diriger celle dont ils ont demandé la dissolution et pour laquelle ils ont délaissé toute activité pendant 16 mois.
Aujourd’hui, ces deux associations existent, nous devons faire avec, alors, il faut que chacune laisse l’autre agir, Dans l’intérêt de la Mémoire. |
Notre volonté est que chacune réalise le travail qu’elle sait faire et le fasse de façon complémentaire et non antagoniste. Nous prendrons attache avec les anciens dirigeants avec cet objectif.
2 - Une phase mémorielle orientée actions
Après seize mois d’une inactivité forcée, l’objectif est de remettre en route le travail de Mémoire.
La dernière des actions de Mémoire remonte à avril 2008 et c’est notre devoir de relancer cette activité. Nous le ferons, par respect pour les soldats tombés, et aujourd’hui par respect pour les familles qui ont souhaité et n’ont pu réaliser ces actions de Mémoire.
Dans l’attente l’activité mémorielle est ‘compensée’ par une information dense, développée sur le site Internet http://memorialdormans.free.fr.
Arnaud HERY, animateur du site, prend à ce moment la parole pour faire une présentation, en très grandes lignes de son contenu, actif en permanence. Il insiste sur le côté échange qui a lieu avec de multiples interlocuteurs, familles, passionnés, historiens ...
Ce média moderne est un outil exceptionnel, mais qui ne doit être que le support d’une présence réelle autour du Mémorial et d’un recueillement qui ne doit pas faiblir.
Élection des dirigeants
En fin de cette assemblée générale, après une minute de silence pour Madame EVERTS, cofondatrice de l’association, récemment décédée, les adhérents sont invités à patienter, le temps que le conseil d’administration élu se dote d’une équipe dirigeante.
Quelques minutes plus tard, celle-ci est annoncée avec, comme
- Président : M. Maurice DEMESSANCE,
- Trésorier : M. Daniel OUY,
- Secrétaire : M. Auguste HERY.
En prenant la parole pour la conclusion, le nouveau président confirme cette volonté de conciliation. Son passé d’ancien maire de Vincelles l’aidera en cela et aussi son passé d’ancien combattant : « Quand on a combattu sur le terrain les armes à la main, on ne fait pas la guerre pour une association, on cherche un terrain d’entente. », dira-t-il.