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  • : Mémorial Dormans - Le blog
  • : L'association du Mémorial des batailles de la Marne (Dormans, 51700) a subi des entraves indignes de la part des anciens dirigeants (documents, avoirs et locaux confisqués) Tout ceci complique notre unique but, ne s’occuper QUE de Mémoire, mais nous y réussissons quand même (voir notre site http://memorialdormans.free.fr. Ce blog expose juste les entraves que nous subissons ainsi que nos actions de sauvegarde.
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Archives Classées Par Mois

17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 12:10

  Dernière modification le 3 mai 2010

 

Fidèles à notre volonté d’informer, voici ce qu’il faut savoir de l’assemblée générale du 13 mars.

 

Addenda 30/03/2009 : Les dirigeants n’ayant pas établi de compte-rendu comme le stipulent les statuts, ce document fera office de compte-rendu officiel.

 


 

- o O o -


 

 

L’association du Mémorial des batailles de la Marne n’est pas dissoute ....

 

 

Rien n’était assuré, face à ceux qui n’acceptent que leur propre autorité, qui tentent d'imposer leurs propres règles. Et même si la dissolution a été évitée, rien n'est assuré, encore. Jugez par vous-même :

 

Dans un premier temps, pourquoi l’association n'est pas dissoute.

Puis, comment s’est déroulé le vote.

Enfin, la mémoire, l’avenir.

 

 

 

 

Pourquoi l’association n’est pas dissoute

 

 

Les résultats

 

Conformément aux statuts, les promoteurs de la dissolution devaient obtenir la majorité des deux-tiers.

 

L’article 19 des statuts est on ne peut plus explicite : l’assemblée générale extraordinaire peut décider la dissolution de l’association dès lors qu’elle obtient la majorité des deux tiers des voix exprimées. Cette règle, très fréquente dans les associations, permet d’atténuer les velléités de pouvoir de quelques-uns et d’assurer la pérennité des actions.

 

Malgré les multiples astuces de vote déployées au cours de l'assemblée, il leur a manqué 59 voix : Avec 96 voix contre la dissolution, le projet de dissolution aurait du recueillir (2 x 96) + 1, soit 193 voix. Il n’y en eu que 134.

 

La cause était entendue, l’association n’était pas dissoute et le président allait sans doute l’annoncer, la réunion touchant à sa fin, près de 4 heures après notre arrivée.

 

L’annonce

 

Contre toute attente, le secrétaire, se prévalant sans doute du rôle de président, clôturait la séance, par un remerciement et un bonsoir aux participants sans aborder la question cruciale.

Ce n’est que sur une question formelle que le secrétaire ... déclarait la dissolution, tentant de leur substituer à la règle écrite, en dernière minute et avec un aplomb phénoménal, la règle de la majorité absolue. Ce que ne démentait pas le président, on s’en doute.

 

Ubu voulant être roi ne s’y serait pas pris autrement ! 

On hésite entre fou rire et consternation !

 

Car les règles sont claires, pour qui veut les respecter :

 

La décision de dissolution est prise « selon une procédure fixée librement par les statuts » (source : le site officiel du gouvernement : http://vosdroits.service-public.fr). Et les statuts de notre association ne dérogent pas à cet usage. Que ce soit les derniers (de 2008) ou les premiers (1997), ils confirment cette règle des deux tiers.

 

 

S’il s’avérait qu’aucun de ces statuts ne peut être la référence pour l’association depuis 1997, on pourrait se demander à quoi ils servaient ... et pourquoi certaines décisions ont été prises sous leur application.

 

 

Conclusion

 

Les tenants de la dissolution n’ont pas réussi leur entreprise de destruction.

 

 

Nous adressons tout d’abord  un très grand merci à tous les adhérents et sympathisants qui nous ont soutenu par leurs votes et leurs messages d’encouragement.

 

 

Malgré tout, les partisans de ce désastre pourraient ne pas désarmer.

Car voyez ci-après la somme de moyens illégaux ou outrageants mis en oeuvre :

 

 

 

Comment s’est passé le vote

 

 

Avant même cet épisode des règles bafouées, l’assemblée générale a été une succession d’autres irrégularités, tout à fait dans l’état d’esprit que nous avons déjà évoqué (ici).

 

Voici un aperçu du déroulement de cette soirée.

 

 

La tromperie sur le nombre de mandats

 

Selon l’article 17 des statuts de 2008, chaque adhérent avait une voix et trois mandats supplémentaires possibles.

Prétextant que ces statuts n’avaient pas été signés par le président, le bureau a décidé de se référer aux statuts de 1997, où il n’était prévu que deux mandats.

 

·        Tout d’abord, nous demandons pourquoi ces statuts de 2008 n’avaient été signés que par le secrétaire et non transmis à la sous-préfecture dans les trois mois comme cela doit être ?

·        Ensuite, s’ils ne sont pas applicables, nous demandons pourquoi ils ont été appliqués pour le passage de 21 à 27 administrateurs ?

 

 

Au vu du résultat final et du nombre de présents, on comprend facilement pourquoi cette partie des statuts concernant les mandats fut refusée : de notre côté, nous présentions sans difficultés trois mandats par adhérent présent, tandis que les tenants de la dissolution en avaient en moyenne moins de 2 !

Ne serait-ce pas un manque de confiance des adhérents envers cette équipe ?

 

À noter qu’un e-mail adressé au président de l'association demandant  les modalités du déroulement du scrutin n'avait pas reçu de réponse (ce manque de d’information, de transparence, finit par devenir une signature !)

 

Pour nous, par cette procédure inique, ce fut 32 votes refusés.

32 adhérents, qui avaient compris l’enjeu, mais dont on a fait fi !

 

         Ajout :

 

Nous l’avons vu, les statuts sont la référence et les dirigeants de l’association ne pouvaient pas l’ignorer, des documents le prouvent.

Toute déclaration de dissolution en sous-préfecture relèverait donc de la loi.

Avant de dire officiellement « il y a eu fraude », nous espérons que les dirigeants prennent conscience des risques.

 

 

 

 

Pas de contrôle possible à l’émargement

 

Alors que deux partisans de la dissolution tenaient le cahier, nous n’avons pas été autorisés à contrôler l’émargement des entrants.

Et même, tandis qu’un d’entre nous essayait de s’assurer de la réelle qualité d’adhérents de certains (voir ci-dessous), le président, égal à lui-même, ironisait : « Ce n’est pas étonnant, c’est un ancien gendarme, il ne sait faire que ça ! » Sans commentaire.

 

Nous avons, après que chaque adhérent ait signé, demandé à avoir copie du cahier d’émargement. Le secrétaire nous a répondu que nous l’aurions. Nous attendons donc ce document.

 

 

Des pouvoirs refusés

 

Dès le début de l’émargement, il est apparu que les partisans de la dissolution allaient multiplier les tentatives de rejets de certains pouvoirs.

 

On a vu un ancien adhérent se voir demander sa carte d’identité (identité que nous aurions pu confirmer si nous avions pu participer à l’émargement, évitant ainsi cette suspicion).

 

On a vu des pouvoirs refusés, comme celui signé par Madame L. alors que c’est Monsieur L. qui était adhérent.

Ces refus sont déjà peu justifiables (de nombreuses veuves, par exemple, continuent l’œuvre de mémoire de leur défunt mari, c’est dans les ‘us et coutumes’ de l’association depuis tant d’années !).

 

Mais ces refus deviennent inqualifiables quand le pouvoir de M. RIES était refusé parce que signé par sa femme.

M. RIES, un des piliers de la mémoire à Dormans, un des fondateurs de l’association, organisateur de la sauvegarde du monument, décédé 2 mois plus tôt ! Il a fallu la colère et l’émotion bien compréhensibles de son mandataire pour que ce pouvoir soit enfin accordé à Mme RIES.

 

Après l’affront qui fut déjà fait à cet homme le 21 janvier (refus par le président d’un éloge lors du précédent CA), le degré extrême d’incivilité était atteint, honte à vous, M. le secrétaire !

 

 

Des adhérents non validés ?

 

Pour être membre de l’association, il faut être agréé par le conseil d’administration. C’est dans les statuts (article 6), et c’était la règle jusqu’en 2008, l’inscription des nouveaux n’était validée qu’après un conseil d’administration.

Là encore, cette règle ne semble plus intéresser les nouveaux dirigeants et ainsi, 22 nouveaux adhérents ont voté en violation des statuts.

Vous imaginez sans difficulté quel a été leur vote !

 

Ce qui nous fait sourire, c’est qu’en huit mois, la nouvelle équipe aurait intéressé 22 personnes  alors que dans les deux années précédentes, elle n’en avait attiré aucune (confirmé par elle-même lors du dernier CA). De là à penser que ce sont des adhésions de complaisance ...

 

Confirmation post-réunion : deux « nouveaux adhérents » ont ‘avoué’ à une tierce personne qu’ils avaient été invités à voter alors qu’ils ne sont pas adhérents chez nous !

 

 

Des adhérents à titre gratuit ?

 

Au moins, on pourrait se consoler en se disant que ce sont 330 euros de cotisations au minimum qui sont rentrées, voire 400 ou plus, selon l’intérêt manifeste et soudain.

Sauf que la différence de cotisations entre mai 2008 et mars 2009 est de 68 Euros. Si nous pouvons envisager que ces 68 euros correspondent effectivement à l’arrivée de quatre nouveaux adhérents, nous pouvons en déduire que 18 des 22 adhérents n’ont pas payé leur cotisation. De là à penser que ce sont des adhésions de complaisance ...

 

 

 

Des statuts non consultables

 

Devant tant d’incidents, dès le début de l’assemblée, nous avons demandé à voir les statuts, afin de contester la validité du vote. Cela nous a été refusé, car, nous fut-il répondu, le bureau ne les avait pas sur place. Nous avons demandé que ce refus et cette carence soient indiqués sur le procès-verbal de réunion.

Addenda : nous ne pensions pas, à l'époque, que les dirigreants occulteraient ce compte-rendu !

 

 

 

Conclusion  du vote

 

Ce climat mesquin, ergoteur, cet ‘art’ de faire durer la réunion, cette tension entretenue (avec notamment la présence choquante d’un professionnel de la sécurité) étaient destinés à déstabiliser des adhérents attachés à l’association.

Trois de nos adhérents préféraient quitter ces batailles indignes, l’un d’entre eux exprimant clairement sa tristesse devant si peu de respect de la Mémoire. Nous perdions ainsi 7 voix supplémentaires.

Les amateurs de calcul remarqueront que, sans tous ces ‘désagréments’, nous avions la majorité absolue ! 96 + 32 + 7 =  135 adhérents contre la dissolution alors qu'l y avait seulement 134 - 18 = 116 voix 'pour'.

 

Tout un état d’esprit qui ne change rien au résultat. Pour le vote, seul compte la règle des deux-tiers, et nous la ferons respecter.

Rappelons que les statuts sont « un contrat qui lie les membres de l'association. Ils ont donc la même force que les autres contrats vis-à-vis du Code civil » (source Wikipédia).

 

 

Faire respecter la loi, l’honneur

 

Signe de notre détermination, l’animateur de ce site Internet a mené au cours de la réunion une joute verbale sans concession afin de rétablir la vérité et faire reconnaître son total désintéressement.

 

Rappelez-vous : le 21 janvier, deux membres du bureau ont déclaré en séance :

« ... ce site Internet largement financé par l’association (...) et qui continue à lui coûter ... »,

N’obtenant pas le retrait immédiat de ces propos mensongers, l’animateur avait réitéré sa demande dès le lendemain par écrit ...

 

Sans réponse en ce 13 mars, l’animateur accrochait le président et le secrétaire, ne lâchant pas tant que ce dernier ne concède avoir fait une erreur et formule des excuses.

 

Ce rare moment de discernement est à mettre à l’actif du secrétaire, attitude dont ne semble malheureusement plus capable le président qui continuera à ergoter.

L’animateur du site acceptait néanmoins ces excuses partielles et considère l’incident clos.

 

 

 

 

 L’avenir, la mémoire

 

 

Le travail de mémoire passe parfois par ces combats loin du terrain, loin du souvenir des hommes dont nous parlons au quotidien sur ce site et à Dormans.  

Empêcher la dissolution de l'association du Mémorial de Dormans est notre combat actuel, difficile, face aux velléités de pouvoir et aux considérations d'argent

Nous aborderons peut-être un jour prochain la présentation du budget, elle-même source de commentaires éloquents.

 

Toute cette agitation est bien triste et malheureusement, rien n'est fini.

 

Quoiqu'il en soit, nous restons attentifs car nous craignons que les dirigeants tentent un passage en force, en se disant que l'on n'ira pas jusqu'à une procédure.

 

·        Nous avons d'ores et déjà envoyé un courrier à la sous-préfecture chargée de l'enregistrement des associations et nous constituons le dossier à présenter au tribunal au cas où cette équipe tenterait d’imposer une dissolution qui serait alors illégale avec détournement de fonds.

 

·        Nous attendons les documents demandés au bureau de façon formelle : copie des statuts, de la liste d’émargement, PV d’assemblée avec constat de carence des statuts.

 

·        Nous attendons, en toute logique, la démission des principaux promoteurs du  désastreux projet de dissolution qui a porté gravement atteinte  au développement de l'activité de l'association du Mémorial des Batailles de la Marne et au respect des hommes à qui nous rendons hommage au quotidien.

 

 

C'est vrai que nous continuerons à faire vivre la mémoire de toute façon, mais nous nous battrons pour ne pas laisser l'association être dissoute, car ce serait un réel rempart contre l'oubli qui disparaîtrait.

 

Les soutiens sont venus nombreux, de loin (19 départements différents, et même deux de l’étranger), alors, comme nous le disions sur un forum ami, si nous oubliions de remercier certains d’entre-vous, nous espérons que vous le comprendrez.

 

De toute façon, en parallèle de notre travail de Mémoire, soyez assurés que nous continuerons ici ce lien d’information.

 

 

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